Les tiques sont de retour : de mai à septembre, elles seront avec nous sur les chemins de randonnée !
Ces minuscules bêtes (visibles à l’oeil nu quand même) stationnent en particulier au sommet des herbes hautes. Elles peuvent sauter sur toute randonneuse qui passe à leur portée et s’y accrocher par une petite morsure indolore.
Certaines tiques (environ 40% en Île-de-France) sont infectées par la bactérie Borrelia. Elles peuvent alors transmettre la maladie de Lyme. Cette maladie peut générer divers troubles à plus ou moins long terme (Grande fatigue, douleurs articulaires, atteintes cardiaques, neurologiques…). Un premier symptôme doit vous alerter dans les jours qui suivent une morsure : une irritation cutanée qui s’élargit progressivement sur plusieurs centimètres autour du point de morsure (“érythème migrant”).
Après chaque sortie dans la nature, les parcs urbains, jardins, il est nécessaire de vérifier qu’aucune tique ne s’est accrochée sur nous. Elle aime particulièrement s’installer dans nos petits replis douillets : bas ventre, arrière des genoux… Il ne faut surtout pas l’arracher ou chercher à l’endormir à l’éther. Elle doit être retirée avec précaution à l’aide d’un tire-tique (vendu en pharmacie)
Consultez votre médecin qui peut vous prescrire la réalisation d’un test de détection de la maladie ainsi qu’un traitement antibiotique adapté.
La vigilance est de mise. Pour réduire le risque de morsure : manches longues, pantalons longs, produits répulsifs peuvent aider.
Et pour éviter que notre auguste fessier ne côtoie la bête, nous recommandons chaudement l’usage du pisse-debout ! (si, si, ça existe !)
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Crédit photo : Florence Leconte